Canada's LGBTQ Communities Demand Apology



TORONTO:  Randy Boissonnault, Special Advisor to Justin Trudeau on LGBTQ2 issues, recently declared publicly on Global News that gay and lesbian Canadians purged from the military and the Public Service because of their sexuality, may have to wait another two and a half years for an apology from this government.  A government which claims to support LGBTQI2S rights but has yet to bring about justice for this major anti-gay and anti-lesbian campaign in Canadian history.  

“This is completely unacceptable,” said Gary Kinsman of the We Demand an Apology Network.  “For more than 50 years (1950s to the early 1990s) thousands of LGBTQI2S peoples’ lives were destroyed in the public service and the military because of official government policy declaring them a national security risk.”  It is well documented that during this time, thousands of people lost their positions and careers; were interrogated about their sexual lives; followed; forced to inform on friends; forced into the detection research of the “Fruit Machine;” had to flee their homes and the country; with some taking their own lives, as a result of the Government’s actions.

Helen Kennedy, Executive Director of Egale, Canada’s national LGBTQI2S Human Rights organization stated that the government has had more than enough time to respond. “They were first approached about an apology and possible compensation in April 1998, almost 20 years ago.  How much time does the Government need to do the right thing?” asked Kennedy.

The research is done, the issue well documented and all of the pertinent information is with the Government.  Egale and the We Demand an Apology Network believe that the government has had more than enough time to investigate and to respond. Many of those impacted are getting older and some have already died. Every day waiting for justice adds to the injustice already faced   We need an official apology, and a redress process now.

Egale is Canada’s national charity promoting lesbian, gay, bisexual, and trans (LGBT) human rights through research, education and community engagement. The We Demand an Apology Network brings together people who were directly affected by the national security campaigns to purge those thought to be ‘homosexuals’ from the public service and the military, with supporters and researchers who know that an injustice was done.

Media contact for the WE DEMAND AN APOLOGY NETWORK:

Gary Kinsman,

gkinsman@laurentian.ca or at (705) 523-2205 or at (647) 385-4221


TORONTO – Randy Boissonnault, conseiller spécial de Justin Trudeau sur les questions LGBTQ+, a déclaré récemment à Global News que les lesbiennes et les gais qui ont été expulsés de l’armée et de la fonction publique en raison de leur sexualité devront peut-être attendre encore deux ans et demi avant que le gouvernement leur présente des excuses. Cela vient d’un gouvernement qui affirme être un fervent défenseur des droits des LGBTQ+ au Canada et sur la scène internationale, mais qui n’a pas encore rétabli la justice dans cette importante campagne anti-gais et anti-lesbiennes de l’histoire canadienne.

 « Cela est totalement inacceptable, déclare Gary Kinsman, du Réseau Nous exigeons des excuses. Pendant plus de 50 ans, des années 1950 au début des années 1990, les vies de milliers de personnes LGBTQ+ ont été détruites dans la fonction publique et l’armée en raison d’une politique officielle du gouvernement qui les considérait comme un risque pour la sécurité nationale. »  Il a été clairement établi que pendant cette période, des milliers de gens ont perdu leur emploi et leur carrière, ont été interrogés au sujet de leur vie sexuelle, ont été suivis, contraints de fournir des renseignements sur des amis et soumis au dispositif appelé « trieuse à fruit » servant à démasquer les gais et les lesbiennes. Certains ont dû fuir leur domicile et le pays, d’autres se sont même suicidés du fait des actions du gouvernement.

Helen Kennedy, directrice générale d’Égale, organisme national de défense des droits des LGBTQ+ du Canada, indique pour sa part que le gouvernement a eu amplement de temps pour répondre. « Le gouvernement a d’abord été approché en avril 1998, il y a presque 20 ans, au sujet de la présentation d’excuses et d’une indemnisation éventuelle. Combien de temps faudra-t-il au gouvernement pour faire ce qui s’impose? », demande-t-elle. La recherche a été effectuée, la question est très bien documentée, et le gouvernement dispose de tous les renseignements pertinents. Égale et le Réseau Nous exigeons des excuses estiment que le gouvernement a eu plus de temps qu’il n’en faut pour enquêter et agir. Nombre des personnes touchées vieillissent, certaines sont même décédées. Chaque jour écoulé en attendant que justice soit faite ajoute à l’injustice déjà subie. Il nous faut maintenant des excuses officielles et un processus de réparation.

Égale est l’organisme de bienfaisance national du Canada voué à la promotion des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBT) grâce à la recherche, à l’éducation et à la mobilisation communautaire. Le Réseau Nous exigeons des excuses regroupe des personnes qui ont été directement touchées par les campagnes de sécurité nationale ayant pour but de purger la fonction publique et l’armée des personnes que l’on croyait homosexuelles, de même que des sympathisants et des chercheurs qui croient qu’une injustice a été commise.

Personne-ressource :

Gary Kinsman,

gkinsman@laurentian.ca (705) 523-2205


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