Justin Trudeau et son « blackface » s’exprime sans intégrité à propos de George Floyd et du racisme américain



C’est devant mes concitoyens canadiens que j’affirme qu’il m’est impossible de passer un jour de plus sans parler de l’égoïsme politique et de la malhonnête « sympathie » dont a fait preuve notre premier ministre à la suite du meurtre de sang-froid de George Floyd aux États-Unis. L’homme noir se trouvait apparemment sous les mains de tueurs qui auraient été formés en Israël pour tuer.

Justin Trudeau n'est rien de moins que le pire premier ministre qu’a connu le Canada moderne en ce qui concerne l’avancement des droits des hommes noirs comme M. Floyd, particulièrement à ce qui a trait à l'influence politique fédérale et à la promotion des droits de la personne.

Justin Trudeau a saccagé tout progrès fait par les premiers ministres du Canada précédents en lien avec les droits civils faits. Concrètement, les efforts de ces anciens premiers ministres pour faire progresser le statut des hommes noirs dans les zones d'influence politique fédérale ont été sabotés au profit de discours de sympathie qui ne manifestent aucune conviction politique.

Justin Trudeau a pratiquement détruit les progrès réalisés pour les peuples afro-antillais par les premiers ministres précédents en ce qui a trait à la haute représentation au gouvernement fédéral. Cela a d’ailleurs été exécuté conformément à une pratique apparente tant dans les partis libéraux fédéral et ontarien dans le but d'isoler les candidats afro-antillais pendant les élections générales.

En 2005, le Premier ministre Paul Martin a fait preuve d’un immense respect envers les peuples afro-canadiens et leur capacité à jouer un rôle de leadership très visible dans la société canadienne en nommant Michaëlle Jean au poste de gouverneure générale.

En revanche, Justin Trudeau a manqué toute occasion de faire progresser de la même manière que ses précédents le statut des peuples afro-caribéens. Justin Trudeau a prouvé maintes et maintes fois que tout homme qui cherche à accéder à un poste de leadership dans son gouvernement et qui partage également la couleur de peau de George Floyd rêve en couleur.

D’ailleurs, le Premier ministre Justin Trudeau, cité dans The Guardian, a déclaré: « [...] Au Canada, nous savons que les gens sont confrontés à la discrimination systémique, aux préjugés inconscients et au racisme envers les noirs chaque jour ». Il a invité le pays à être solidaire envers la haine raciale en se présentant non pas comme le premier ministre d'un gouvernement responsable avec un plan pour apporter les réformes juridiques nécessaires pour assurer la justice raciale, mais plutôt comme un spectateur innocent jouant un rôle passif sans provoquer de changement social.

Justin Trudeau et sa « Blackface » n'a pas utilisé le pouvoir substantiel qu'il détient en tant que premier ministre pour défendre toute coopération fédérale-provinciale et  pour éliminer la violence policière souvent mortelle contre les hommes noirs et les communautés des Premières nations par l’intermédiaire de la législation et des réformes des droits de la personne de la fonction publique fédérale. Si cela avait été fait, cela aurait permis aux hommes noirs et aux communautés des Premières Nations d'être traités avec respect dans les processus d'embauche plutôt que de priver ces groupes de possibilités de cadres moyens et supérieurs dans les secteurs public et privé du Canada.

J’ai su qu'il était temps pour moi de quitter le gouvernement lorsque j’ai réalisé que la Commission canadienne des droits de la personne ne m’avait embauché que pour enquêter sur les cas où je devais envoyer une lettre à de nombreux demandeurs disant que leur dossier avait fait l'objet d'une "enquête" et que leur plainte quant aux droits de l'homme serait classée.

C'est ce genre d'environnement de service public corrompu qui est dirigé par Justin Trudeau.

Tout en cherchant à manifester, au nom des Canadiens, ses prétendus sentiments « d'horreur » concernant le racisme américain, qui a notamment inclus le meurtre de George Floyd, maintes et maintes fois ici, chez nous, Justin Trudeau s'est abstenu d'utiliser son pouvoir pour appuyer la nomination d'hommes noirs à des postes d'influence au sein de son cabinet, du Sénat et de la fonction publique fédérale canadienne.

De plus, Justin Trudeau n'a pas réussi à fournir un soutien moral chez les familles noires et chez celles des Premières nations qui continuent de perdre des êtres chers en raison du racisme persistant perpétré par divers corps policiers, et ce, partout au Canada.

Alors, alors que M. Trudeau a cherché à gagner du capital politique en s’agenouillant pendant une récente manifestation inspirée de Black Lives Matter à Ottawa, quels ont été les signes de solidarité envers les tragédies canadiennes? Ces nombreux incidents comprennent notamment le meurtre par la police d'une femme des Premières Nations abattue de cinq balles à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, pendant ce qui aurait dû être un simple bilan de santé. De plus, qu'en est-il de cette femme noire qui a été renversée de son balcon à Toronto lors d'une visite policière?

Le magazine Time a été témoin de plusieurs moments où de Justin Trudeau ridiculisait des hommes noirs à travers la caricature de « blackface ». Ils ont ainsi découvert le vrai Justin Trudeau, c'est-à-dire que le vrai Justin Trudeau est un raciste apparent qui a un dédain catégorique et un manque fondamental de respect pour les hommes noirs comme George Floyd.

Le maquillage noir de Justin Trudeau n'était pas un moment d'indiscrétion juvénile, mais plutôt un acte prémédité et perpétré à plusieurs reprises. Il est une personne suffisamment éduquée et il devrait mieux agir.

Justin Trudeau n'a pas grandi dans un foyer privilégié de parents « riches », insensibles aux races, comme il le prétend afin de légitimer son comportement.

Après tout, son père, l'ancien premier ministre Pierre Elliot Trudeau, était un ardent défenseur des droits et de l'égalité grâce à la politique multiculturelle canadienne, politique qu'il a inaugurée en tant que premier ministre en 1971. Il a aussi cherché à défendre les droits de l'homme par la Charte canadienne des droits et libertés.

De plus, la mère de Justin Trudeau, Margaret, faisait partie de la génération du flower-power qui soutenait les opprimés, et Alexandre, qui est le frère de Justin Trudeau, a été un grand champion des opprimés du tiers monde.

Les paroles de solidarité de Justin Trudeau en lien avec les manifestations de Black Lives Matter n'étaient rien de plus qu'un discours politique sincère et bien articulé visant à dissimuler son esprit raciste au cœur de son échec à utiliser le pouvoir politique pour soutenir les peuples noirs et des Premières nations.

Justin Trudeau, en tant que premier ministre, a été un manipulateur à deux visages pour qui ses actions n’ont jamais suivi ses paroles en ce qui concerne les hommes qui partagent la couleur de peau de George Floyd et les communautés des Premières Nations.

Plusieurs communautés des Premières nations ont subi un génocide et continuent de vivre dans des conditions du tiers-monde qui se dégradent, qui sont sans eau courante et qui n’ont pas accès à des soins de santé. Pendant ce temps, un Justin Trudeau souriant poursuit hypocritement la rhétorique selon laquelle son gouvernement, une fois pour toutes, changera le sort des Premières Nations.

Par conséquent, nos hommes noirs sont devenus de plus en plus marginalisés en raison de l'aggravation des schémas de profilage racial et de la discrimination systémique qui commencent dans le système d'éducation du Canada et qui se poursuivent tout au long de leur vie. De nombreux hommes noirs, après avoir été victime de racisme dans les écoles par les enseignants, continuent de se voir refuser des possibilités d'emploi à l'âge adulte.

Ces pratiques aggravent le désespoir socio-économique des hommes noirs et des communautés des Premières Nations qui se manifestent dans des conditions de pauvreté, y compris la toxicomanie.

Le Toronto Star rapporte que des recherches basées sur les données de Statistique Canada publiées en octobre 2019 révèlent que les familles noires sont deux fois plus susceptibles d'avoir faim que les ménages blancs, et ce, même en tenant compte du revenu et de l'éducation.

Le Premier ministre Trudeau a non seulement présidé les violences policières et les meurtres contre les personnes noires et les groupes des Premières Nations, mais il a également présidé au racisme institutionnalisé en cours au sein du gouvernement fédéral et du reste de la société canadienne, où les hommes noirs et les groupes des Premières Nations continuent d'être bloqués à la fois de l'emploi et des postes de pouvoir politique. Évidemment, cela perpétue la marginalisation de ces groupes dans la société canadienne.

La résistance de Justin Trudeau à documenter les meurtres de femmes des Premières Nations par le passé et perpétrés par la police en dit long. Ajoutez à cela son incapacité à faire face aux conditions de vie dans le tiers monde parmi les communautés des Premières Nations, son incapacité à documenter les effets continus des pensionnats indiens et son incapacité à mettre fin à l'oppression continue des communautés des Premières Nations dans le bien-être néocolonial des enfants, « système » qui complète la rhétorique de son gouvernement. Bref, il est évident que les actions de Trudeau ne suivent pas ses paroles.

Justin Trudeau est un grand hypocrite politique qui, tout en servant ses maîtres politiques, a cherché à utiliser les belles paroles et les gestes vides de sens pour accumuler les votes de Canadiens comme ceux qui se sont ralliés pour appuyer Black Lives Matter à Ottawa. Ces maîtres politiques qui ont gouverné le Canada de l'ombre au gouvernement dans les grandes entreprises ont cherché à empêcher les communautés noires et les Premières Nations à accéder à des postes politiques où ils pourraient lutter pour faire avancer leurs droits à l'égalité et à la justice sociale qui demeurent refusés à tous les Canadiens.

En 1960, le premier ministre de l'époque, John Diefenbaker, a non seulement défendu la Déclaration canadienne des droits, mais a également fait face au racisme au Canada en permettant la migration de Canadiens d'ascendance africaine et caribéenne au Canada.

C’est d’ailleurs grâce au premier ministre John Diefenbaker que mes parents ont pu émigrer au Canada à partir des Antilles britanniques de l'époque.

Lester B. Pearson, récipiendaire du prix Nobel de la paix en 1957, a défendu notre identité nationale en tant qu'acteur progressiste en maintenant la paix internationale et en ajoutant à notre drapeau canadien la feuille d'érable.

Grâce au père de Justin Trudeau, Pierre, le multiculturalisme est devenu un idéal canadien qui, d’ailleurs, complète bien la Charte canadienne des droits et libertés lorsqu’il s’agit des droits des personnes noires et des autres Canadiens.

Joe Clark a connu un mandat extrêmement court en tant que premier ministre, mais cela ne l'a pas empêché de nommer Lincoln Alexander comme premier premier ministre noir du Canada en 1979.

L'ancien Premier ministre Jean Chrétien a, lui aussi, désigné des ministres de descendance caribéenne (Jean Augustine et Hedy Fry) pour jouer des rôles centraux d'autorité.

D’ailleurs, Jean Augustine figurait aussi parmi les ministres dans le gouvernement du premier ministre Paul Martin.

En 1990, le premier ministre du Parti Conservateur, Brian Mulroney, a nommé Donald Oliver au poste de sénateur. Il a été le premier sénateur de couleur au Canada.

En 2010, le premier ministre Conservateur Stephen Harper a nommé Don Meredith au poste de sénateur. Il a été le deuxième sénateur à la peau noire.

À l'opposé, dans « Que dit l'absence de ministres noirs du Cabinet au sujet du Canada? », Andray Domise a commenté l'exclusion systématique des noirs dans le cabinet de Justin Trudeau en affirmant: « C'est un plaisir incroyable pour moi d'être ici aujourd'hui, devant vous, pour présenter au Canada un cabinet qui ressemble au Canada. »

Il est évident par ces paroles que le Canada de Justin Trudeau ne considère pas les noirs comme une population à respecter. Il en est de même que pour les « minorités visibles » incluses dans le cabinet de Trudeau : leur capacité à soutenir et à défendre l'intégrité du Canada en tant que constitution de la démocratie a été sévèrement limitée. C'est ce que Judy Wilson-Raybould, que Justin Trudeau a viré sans cérémonie de son gouvernement, a découvert.

De plus, il convient également de noter que depuis le départ à la retraite de deux sénateurs canadiens de sexe masculin et de peau noire, le sénateur Donald Oliver et le sénateur Don Meredith, Justin Trudeau a systématiquement cherché à empêcher les candidats de sexe masculin noirs qualifiés de devenir sénateur au supposé réformé Sénat de Trudeau.

Quand nous constatons toutes les opportunités où Justin Trudeau aurait pu prouver qu'il est déterminé à réparer le racisme contre les hommes noirs qui est au cœur des brutalités policières et des meurtres contre que Black Lives Matter cherche à réparer, il est évident qu'il est un Premier ministre « à maquillage noir » dont la rhétorique manque de substance politique et d'intégrité.

Justin Trudeau n'a donc aucune autorité morale pour exprimer sa solidarité avec quiconque ou n'importe quel groupe sur des questions concernant la poursuite de la justice raciale.

Les actions de Justin Trudeau ont été une insulte à tous ceux qui cherchent à redresser les conditions inhumaines et oppressives du racisme au Canada.

Le président américain Donald Trump ne partage pas le don de la rhétorique diplomatique du premier ministre Justin Trudeau. Cependant, il est évident que les hommes noirs aux États-Unis sous le président Donald Trump ont fait plus de progrès en ce qui concerne la participation économique à la société que les hommes noirs au Canada, où il n'y a pas de procédures efficaces pour remédier aux cas de discrimination.

Alors que les tribunaux américains accordent de l’importance aux affaires de discrimination et d'atteintes aux droits civils qui, d’ailleurs, ont mené à d'importants règlements civils, les systèmes de justice pénale et civile canadiens ont été réticents à accorder de l’importance aux allégations de racisme institutionnalisé que les communautés noires ont cherché à faire au Canada et Justin Trudeau n'a en aucun cas défendu cette réforme judiciaire.

Je peux vous dire, selon mes observations, que les cours d'appel comme la Cour d'appel de l'Ontario et la Cour suprême du Canada sont littéralement des lieux de racisme au Canada de Justin Trudeau. Je documente d’ailleurs cela dans mon livre intitulé Justin Trudeau, Judicial Corruption and the Supreme Court of Canada.

Si vous êtes un homme noir, de nombreux juges à travers le Canada à tous les niveaux du système judiciaire, mais en particulier dans les cours d'appel et la Cour suprême du Canada, ignoreront littéralement toutes les preuves et documents que vous déposerez et jugeront contre vous. En tant qu'homme noir, il n'y a pas de ressources au Canada pour défendre ces violations flagrantes des droits de la personne.

L'absence de personnes noires et d'autres groupes de minorités visibles parmi les juges présidant la Cour suprême du Canada en dit long sur l'hypocrisie raciale qui perdure depuis l’élection de Justin Trudeau.

À aucun moment Justin Trudeau ne s'est prévalu de nommer des hommes noirs ou d'autres minorités visibles à la Cour suprême du Canada.

Il convient également de noter que les médias canadiens, également racistes, n'ont pas soulevé le manque de représentation des minorités visibles parmi les juges de la Cour suprême du Canada.

N'y a-t-il pas d'avocats noirs qualifiés selon les critères du raciste Justin Trudeau pour devenir juges dans de telles cours supérieures?

Les actes sont plus éloquents que les mots et le gouvernement de Justin Trudeau n'offre guère plus aux défenseurs de la justice raciale que des relations publiques édentées aux manifestants qu'il avait agenouillés auparavant lors d'une manifestation Black Lives Matter à Ottawa.

Justin Trudeau s'est-il agenouillé sur la Colline du Parlement en l’honneur des noirs et des membres des Premières nations qui ont été assassinés par des policiers ici chez eux?

Cela inclut plus récemment le décès de Régis Korchinski-Paquet. La femme de 29 ans est tombée du 24e  étage de son balcon après que la police ait déclaré qu'elle avait été convoquée à l'appartement à la suite de plusieurs appels concernant une agression armée.  Au moins deux des appels mentionnaient des couteaux.

Récemment, une femme autochtone de 26 ans de la Colombie-Britannique a été tuée par balles par un policier qu'elle aurait menacé lors d'un contrôle de bien-être à Edmundston, au Nouveau-Brunswick.

Il s'agit d'un autre meurtre d'une femme des Premières Nations alors que Justin Trudeau résiste à avouer le meurtre de femmes des Premières Nations.

En juillet 2015, alors que Andrew Loku Regis Korchinski-Paquete, un Sud-Soudanais de 45 ans, vivait un épisode de santé mentale, un policier de Toronto l’a abattu, car il brandissait un petit marteau.

En février 2012, Michael Eligon, un homme noir de 29 ans, a été abattu par la police de Toronto au milieu d'une rue d'East York alors qu'il transportait deux paires de ciseaux.

Le 24 juillet 2016, un habitant somalien canadien, Abdiraham Abdi, a été tué par la police d'Ottawa, et ce, même s’il n’était pas armé.

Les déclarations publiques de Justin Trudeau concernant « les horreurs du racisme » et le « besoin de solidarité » ne sont donc pas sincères.

Il d’une évidence que Justin Trudeau considère les hommes noirs et les peuples des Premières nations comme étant des groupes inférieurs qui ne méritent pas de réparation substantielle au-delà de la rhétorique des relations publiques.

Le pauvre leadership de Justin Trudeau dans les dossiers des Canadiens noirs et des Premières nations est le résultat de l'orientation substantielle du gouvernement fédéral entre les mains apparentes d’un raciste au « maquillage noir ».

L'absence ou le manque de considération du gouvernement Justin Trudeau à propos des questions relatives aux peuples afro-antillais et aux communautés des Premières nations se manifeste dans le même esprit qu’il a jugé bon d'agir à plusieurs reprises avec un esprit raciste à travers des caricatures au maquillage noir. Le « maquillage noir » n’est pas seulement un moment d'indiscrétion des jeunes, mais fournit aussi un prisme substantiel à partir duquel apprécier la marginalisation accrue des groupes afro-antillais et des Premières nations sous Justin Trudeau.


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