L’imposteur, Justin Trudeau





Pas toujours facile de garder le visage d’ange en politique. Peu importe le temps que les beaux discours et la belle réputation politique durent, il suffit d’un seul mauvais pas, une seule parole, un seul geste déplacé et le vrai visage est dévoilé.

Aujourd’hui le masque du Premier Ministre canadien est tombé. Ce jeune homme politique, progressiste, défenseur du peuple indigène et promoteur de l’agente féminine se retrouve à son tour au cœur d’un scandale politique à seulement sept mois des élections, où il est accusé d’avoir fait pression sur une ministre et usé de la corruption pour atteindre ses fins.  En conséquence de ses actes malsaines,trois membres de son gouvernement ont donné leurs démissions parmi lesquels son plus proche conseiller.  Toute cette sale histoire scandaleuse a déjà fait baisser sa côte de popularité en très peu de temps au point où certains médias l’ont déjà surnommé de « Imposteur ».

Mais que s’est-il vraiment passé avec le Premier Ministre Justin Trudeau ? Selon des sources sûres, notamment le quotidien Globe and Mail, le gouvernement de Trudeau aurait mis pression sur la première Amérindienne, ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould pour qu’elle n’engage aucune poursuite judiciaire contre un groupe d’ingénierie canadien très populaire.  La SNC-Lavalin, puisqu’il s’agit d’elle, est accusée d’avoir versé des pots de vin d’unevaleur de 32 millions s’euros à certains responsables de la Libye et escroqué le gouvernement de Tripoli, à l’époque de Kadhafi. La sanction pénale qui devrait être octroyé à cette société par rapport à son acte illégal devrait être une interdiction de tout contrat public pendant dix ans ainsi que des lourdes conséquences sur son effectif ayant jusqu’au licenciement de son personnel.

Suite à sa décision de ne pas coopérer avec le gouvernement Trudeau en faveur de la société SNC-Lavalin, la ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould s’est retrouvée soudainement mutée lors d’un remaniement ministériel vers le ministère des Anciens Combattants. Ceux qui en savent beaucoup sur la politique canadienne, comprendrons clairement que cette mutation ne s’agit en rien d’une promotion, bien au contraire. Mais quelques temps après cette soi-disant mutation, la ministre a préférée démissionner. Suite, à sa démission elle a également affirmé devant une commission parlementaire qu’elle avait subit des pressions et menaces venant des membres du gouvernement Trudeau. Elle a également clairement citédans ses propos que des hauts responsables au nombre de onzeprécisément, y compris le Premier Ministre lui-même ont agit dans le sens à lui contraindre de laisser tomber les accusations pénales contre SNC-Lavalin en lui attribuer juste une amende à payer. L’ancienne ministre de la Justice a mentionné que : « Le Premier ministre m'a demandé de l'aider, de trouver une solution pour SNC en affirmant que, s'il n'y avait pas de règlement hors tribunal, [le groupe] déménagerait de Montréal et qu'il y aurait plusieurs pertes d'emplois. » Bien évidemment le Premier Ministre a eu son mot à dire pour essayer de se blanchir dans tout ce scandale et raconter sa version des faits mais pour la majorité des canadiens, son gouvernement doit tout simplement être dissoute.


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